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La ville d’Edmonton prend des mesures contre l’islamophobie
La Ville d’Edmonton s’attaque au harcèlement fondé sur l’appartenance ethnique, la religion ; l’orientation sexuelle, le handicap ou l’identité de genre, avec une mise à jour du règlement ; sur les lieux publics concernant le harcèlement.
Radio-Canada rapporte que le comité des services communautaires et publics du conseil municipal ; composé de quatre conseillers, a accepté d’envoyer les modifications proposées pour un vote ; final lors de la prochaine réunion du conseil municipal, qui devrait avoir lieu lundi.
Le conseiller municipal Scott McKeen avait ainsi suggéré ces modifications en avril à la suite d’une série d’incidents ; survenus à la ville d’Edmonton au cours desquels des femmes musulmanes avaient été la cible de menaces et d’agressions publiques.
Selon McKeen, le règlement modifié rappelle qu’il n’est pas juste ou correct que certains Edmontoniens ; subissent de la discrimination basée sur l’appartenance ethnique, la religion, l’identité de genre ou encore l’orientation sexuelle.
Si le règlement proposé est adopté, les agents de la paix seront autorisés à imposer une amende ; de 250 $ pour une première infraction, et le double, pour les suivantes.
La ville d’Edmonton réagit à l’islamophobie
En effet, en vertu des modifications, le harcèlement est défini comme le fait de se sentir tourmenté ; troublé ou harcelé, ou de faire l’objet d’une conduite, d’un commentaire, d’une intimidation ; ou d’actions inadmissibles ou importunes qui pourraient raisonnablement causer une offense.
Par ailleurs, les actions considérées comme une infraction en vertu du règlement révisé sont le harcèlement ; lié à l’appartenance ethnique, aux croyances religieuses, à la couleur de la peau, au handicap, à l’âge ; à l’état civil, à la situation familiale, au sexe, à l’identité sexuelle et à l’orientation sexuelle. Le racolage ou les avances sexuelles pourraient être aussi considérés.
Le Conseil national des musulmans canadiens a par ailleurs accueilli favorablement le projet.
Aussi, sa porte-parole, Fatema Abdulla, affirme que le Conseil a travaillé avec ses homologues ; d’Edmonton et a gardé un œil sur les menaces et les agressions dont ont été victimes ; des femmes musulmanes cette année.
Elle affirme aussi, que les municipalités doivent continuer de prendre des mesures pour rendre les rues plus sécuritaires.