Décès d’une fillette de 10 ans à Guelma après une séance de Rokia (exrocisme)

Une fillette de 10 ans est décédée en fin de semaine dernière lors d’une séance de rokia qu’elle avait subie par un Raqi dans son domicile familial dans la ville Algérienne de Guelma, située à 500km à l’Est d’Alger.

Le Raqi a été arrêté par les services de sécurité de la wilaya suite à un rapport médical de l’hôpital Abdelhakim Okbi qui a révélé des traces de torture physique et de brûlures sur le corps de la fillette de 10 ans.

Dans un communiqué de presse, le parquet de Guelma a ainsi  annoncé l’arrestation du Raki, après le décès de la fille qui  a « subi des sévices durant une rokia à laquelle elle a été soumise dans sa maison familiale», et ce, après que le procureur de la République près le tribunal de Guelma a reçu, mercredi aux environs de 21 heures, une notification de la sûreté de wilaya concernant la mort d’une enfant (R. B.) à l’hôpital El Hakim Okbi de la ville, suite à «des violences subies lors d’une rokia ».

Selon la même source,  la victime est décédée à son arrivée au service des urgences de l’hôpital de Guelma, «le corps de la fillette portait des traces de coups et de brûlures». Aussitôt, le parquet a ordonné une autopsie et l’ouverture d’une enquête.

D’après les informations préliminaires «la victime a été soumise à la rokia par son père en faisant appel au dénommé (T. Y.), âgé de 28 ans».

La Rokia ou l’exorcisme, même si il existe dans l’islam, est souvent pratiqué par des charlatents qui profitent de la faiblesse des gens pour établir leur pouvoir et notoriété. Le Prophète, paix sur lui, lisait les sourates de Al-Falaq et En-Ness comme Rokia pour ses compagnons.

Beaucoup ont le réflexe de passer voir un Raki pour des maladies psychologiques avant de prendre l’avis d’un psychologue ou un psychiatre. La société souvent pousse ces gens chez les Raki en faisant l’amalgame entre maladie psychologique et folie.

Cliquez pour commenter
Quitter la version mobile