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L’enfer entre l’islam et le catholicisme
L’islam et le catholicisme croient à la résurrection et une destination finale pour les âmes. Cette destination est soit le paradis, ou l’enfer. Si les deux religions partage la même croyance sur la destination, ils divergent sur la forme que prendra cet enfer.
Catholicisme
L’enfer pour les catholiques consiste à être volontairement séparé de Dieu. Cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot ” enfer “, selon l’église.
La privation de la présence de Dieu est un châtiment, c’est l’enfer pour ceux qui ont refusé son amour. Il faut prendre les châtiments décrits dans les évangiles comme des métaphores de la souffrance spirituelle.
Appelé aussi le Shéol ou l’Hadès, c’est l’endroit où le Christ est descendu après sa mort. Les catholiques distinguent plusieurs endroits, à l’instar du sein d’Abraham. “Dans l’enfer, il leva les yeux, et tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein” (Luc 16.23)
Islam
Après le jugement individuel de chaque être humain, si ses péchés l’emportent sur les bienfaits, il connaitra les tourments de Jahanname. Le Coran décrit ces châtiments à plusieurs reprises.
Selon, le Coran l’enfer a sept portes et les châtiments sont différents selon les péchés de chacun.
Les gens ‘dAnnar seront exposés à un vent brûlant et au milieu d’une eau bouillante, à l’ombre d’une épaisse fumée, dépourvue de fraîcheur et de légèreté. Ils boiront de l’eau bouillante à la manière des chameaux altérés. Tel est le premier repas qui leur sera servi le Jour du Jugement dernier.
Les musulmans croient que les gens des enfers pourront parler avec ceux du Paradis. Enfin, ils leurs demanderont de l’eau fraiche pour atténuer leurs souffrances. Ces derniers répondront que Dieu a interdit l’eau aux injustes.
Les différents noms de l’enfer
On compte au moins 6 synonymes à l’enfer dans le Coran ; Jahanname, Houtama, Annar, Saqar, Jahim, Ladha et Sa’ir. Jahanname ressemble à la Géhenne des juives, ce fleuve ou ont brulé les méchants.