Zemmour accusé d’agression sexuelle par plusieurs femmes
Le 24 avril dernier, une élue municipale française accusait Éric Zemmour d’agression sexuelle. Mediapart vient de dévoiler de nouveaux témoignages à charge de plusieurs autres femmes.
Gaëlle Lenfant, élue municipale d’Aix-en-Provence, accuse Éric Zemmour d’agression sexuelle. Le 24 avril dernier, elle a expliqué dans un post Facebook que l’auteur et journaliste l’avait « attrapée par le cou et embrassée de force », alors qu’elle participait aux Université d’été du Parti Socialiste, en 2004. Elle écrivait sur Facebook: « L’atelier se termine, je me lève, il se lève aussi. M’attrape par le cou. Me dit “cette robe te va très bien tu sais?”. Et m’embrasse. De Force ».
Elle confie également n’avoir rien su faire d’autre que « le repousser et m’enfuir en courant ». « Je n’avais rien fait, rien dit, rien montré, rien voulu. Je n’étais bien sûr pour rien là-dedans. J’étais juste une chose dont celui qui se définit lui-même comme ; “prédateur sexuel violent” avait eu envie, et quand on a envie, dans son monde, on se sert. Il s’est servi. C’est tout ».
Aujourd’hui, d’autres femmes sortent du silence. Selon Mediapart, elles sont plusieurs à témoigner des violences sexuelles qu’elle auraient subies de la part d’Éric Zemmour. La journaliste et autrice belge Aurore Van Opstal affirme aussi que le journaliste lui aurait « caressé le genou avec sa main » et « remonté jusqu’à l’entrejambe », lors d’une rencontre dans un café. « J’étais tétanisée, sous le choc. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait ».
Une autre journaliste, qui préfère rester anonyme, a quant à elle confié que lors d’une rencontre avec Éric Zemmour, ce dernier n’arrêtait pas de la draguer. « Il s’est penché et m’a embrassée. Il a mis sa langue et tout », explique-t-elle.
Par ailleurs, et toujours à Mediapart, la maquilleuse de l’émission “Ça se dispute” a expliqué que dans les loges, Éric Zemmour l’avait « plaquée contre le mur et dit: Tu ne comprends pas que je veux baiser avec toi ».
Enfin, de nombreuses femmes ayant travaillé de près ou de loin avec l’écrivain parlent de comportements déplacés, comme « des mains aux fesses ».