La plateforme L.e.s Musulmans condamne les attaques contre les mosquées à Lyon

Les associations et plateformes musulmanes en France dont L.e.s Musulmans, ne comptent pas se taire face à la montée de l’islamophobie ces derniers mois en France et plus précisément à Lyon ou deux mosquées ont été incendiées par des inconnus en l’espace de deux semaines.

C’est dans cette optique que la plateforme « L.e.s Musulmans » s’est indignée contre ses attaques contre ces lieux de culte.

« Nous exprimons notre soutien total à l’ensemble des fidèles et des responsables de la mosquée Esaalam dans cette épreuve et nous nous tenons à leur disposition pour toute aide nécessaire. Nous publions à destination des responsables de mosquées ainsi que des fidèles une série de recommandations pour agir localement afin de protéger nos lieux de culte », peut- on lire sur le communiqué.

« Une enquête pour “dégradations volontaires par incendie” est confiée à la sûreté départementale de Lyon. Il ne fait plus de doute, après ce second incendie, qu’il y a une volonté très claire de cibler et terroriser la communauté musulmane », ajoute la même source.

En outre, la Plateforme « L.e.s Musulmans » exige « une nouvelle fois qu’Emmanuel Macron, président de la République, ainsi que Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, prennent réellement la mesure de l’urgence et agissent concrètement pour la sécurité des mosquées comme celles des personnalités musulmanes et des imams visés par des discours racistes et les menaces quotidiennes. Les pouvoirs publics, qui n’ignorent rien du risque terroriste visant les musulmans de France, doivent prendre leurs responsabilités ».

Enfin, « L.E.S musulmans » demande à l’Etat de clarifier sa position face « aux choix éditoriaux de certaines rédactions qui ont fait de la haine anti-musulmane un argument commercial. La loi devrait être appliquée et ces médias sanctionnés lorsqu’ils outrepassent la liberté d’expression pour verser dans l’incitation à la haine, mettant ainsi en danger plusieurs millions de femmes, d’hommes et d’enfants de notre pays », conclut le communiqué.