Le CFCM appelle à ouvrir une enquête sur la situation des Ouïghours

Musulmans de France

La persécution de la minorité musulmane Ouïghours dans la région Xinjiang en Chine a fait réagir l’opinion internationale et les associations musulmanes dont le conseil français du culte musulman (CFCM).

En effet, le CFCM demande tout simplement d’ouvrir une enquête internationale afin de lever le voile sur tous les dépassements qui se passent dans ces camps de détention.

« Le CFCM horrifiée par les nombreux témoignages qui décrivent des faits caractéristiques des génocides et des crimes contre l’humanité, appelle à l’ouverture d’une enquête internationale pour faire toute la lumière sur la situation de cette minorité et les crimes dont elle est victime », a écrit Mohamed Moussaoui, le président de l’association sur le site officiel di CFCM.

Il ajoute que  « Le CFCM appelle toutes les forces vives à apporter leur soutien et leur solidarité au peuple Ouïghour via les ONG caritatives mobilisées pour sa cause ».

En outre, le CFCM appelle les musulmans de France « à saisir les moments de prières de l’Aïd El Adha et du vendredi 31 juillet prochain pour élever des invocations au secours de cette minorité et de toutes les minorités victimes de crimes et de répression que rien ne saurait justifier », conclut-il.

Dans le même sillage, le gouvernement français a réagi également, le 22 juillet dernier via le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Interrogé à l’Assemblée Nationale sur les persécutions subies par les Ouïghours, le ministre française a  demandé la fermeture de ces camps d’internement et condamné avec beaucoup de fermeté  « des détentions massives, des disparitions, travail forcé, des stérilisations forcées, la destruction du patrimoine culturel Ouïghour et en particulier des lieux de culte, la surveillance de la population et plus globalement tout le système répressif mis en place dans cette région », a fait savoir.

Il a aussi réclamé « l’accès d’observateurs indépendants internationaux au Xinjiang, où la situation des Ouïghours est préoccupante », insiste-t-il.

D’autres pays condamnent….

Outre le gouvernement français, en Belgique , cette question a été soulevée par un sénateur qui a demandé aux nations unis l’ouverture d’une enquête international notamment en ce qui concerne le trafic d’organes, appelés communément, « le travail d’organes halal » pratiqué par le gouvernement chinois sur la minorité musulmane de Ouïghours dans la région Xinjiang.

Enfin, 22 pays parmi lesquels la France, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Danemark, la Nouvelle-Zélande, le Japon, ont adressé une lettre à l’ONU pour dénoncer la situation dans le Xinjiang.

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