Le Conseil d’Etat refuse de suspendre la dissolution de Barakacity
Musulmans de France
Le conseil d’état français a refusé de suspendre la dissolution de « Barakacity », chose qui a poussé les responsables de cette organisation à saisir la cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH).
En effet, c’est les avocats, William Bourdon et Vincent Brengarth qui ont révélé la nouvelle via un communiqué de presse publié, mercredi dernier.
Il faut rappeler que l’organisation musulmane « BarakaCity » a été dissoute sur décision des conseils des ministres, le 28 octobre dernier.
Ceci étant, sur ledit communiqué, les deux avocats ont expliqué que «Le Conseil d’Etat se borne à entériner une décision politique du pouvoir exécutif» déplorent les avocats de Barakacity, qui pointent du doigt « une nouvelle démonstration de l’affaiblissement du contrôle opéré par le Conseil d’Etat dans ce type de contentieux sensible ».
Les deux conseils indiquent, par ailleurs, « saisir la Cour Européenne des Droits de l’Homme de mesures urgentes de l’article 39, compte tenu de l’absence de voies de recours internes et des effets irrémédiables entraînés par la mesure de dissolution de l’association humanitaire ».
Enfin, ils fustigent « ce qui s’apparente à une nouvelle illustration de la dérive autoritaire » du pays et « de l’impuissance des juges administratifs à y faire face ».
Le gouvernement a également entamé la procédure de dissolution du CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France), le qualifiant « d’ennemi de la République ». Une affaire toujours en cours.