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La justice belge juge que le slogan “Stop à l’islamisation” n’est pas raciste

Un tribunal belge a jugé que le slogan “Stop à l’islamisation” imprimé sur des banderoles et des tracts n’est pas raciste et qu’il “exprime seulement une opinion”, ont rapporté jeudi les médias locaux.

La cour d’appel de la ville belge d’Anvers a jugé que le slogan “Stop à l’islamisation” utilisé par Voorpost – une organisation satellite du parti d’extrême droite Vlaams Belang (Intérêt flamand) – n’est pas raciste, car la motivation du racisme et de la xénophobie ne peut être clairement établie, selon le portail d’information en ligne Brussels Times.

La décision a annulé un jugement d’un tribunal inférieur de mai dernier, qui avait infligé six mois de prison et une amende aux militants pour avoir représenté une « image effrayante » , et « incitation à la haine et à la discrimination » contre la communauté musulmane en portant, la banderole et en remettant des tracts aux personnes en la ville de Malines.

Sur une banderole sous les mots “Stop à l’islamisation”, figuraient des femmes en burqa ou en niqab et cette combinaison, selon le tribunal, en mai dernier, est allée trop loin. Plusieurs parlementaires du Vlaams Belang (parti) ont protesté contre le verdict à Malines.

La justice statue

Selon le tribunal correctionnel de Malines, en mai de l’année dernière, la banderole est allée trop loin. « En ayant de tels pancartes et banderoles, les accusés ont pour but d’instiller la peur et de créer la haine dans la société en convainquant les spectateurs de l’idée qu’éventuellement à l’avenir, l’islam dominera la Flandre », lit-on dans le verdict.

Tom Van Grieken, le chef du Vlaams Belang, a salué la nouvelle décision comme une “victoire de la liberté d’expression”. « Nous poursuivrons notre combat contre l’immigration et l’islamisation. Parce qu’arrêter l’islamisation n’est pas la même chose que le racisme », a-t-il déclaré.

Toutefois, cette décision pourrait avoir des conséquences importantes sur la pratique judiciaire belge, ont averti les défenseurs des droits humains.

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