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Le mariage entre l’islam et le catholicisme
Le mariage est le moyen d’assurer la survie de l’humanité pour les chrétiens et les musulmans. S’ils sont d’accord sur les gros principes, le mariage entre l’islam et le catholicisme ne converge pas sur tous les points.
Le mariage dans l’Islam
Dans l’islam, le mariage est l’union d’un homme et une femme en plus de la réunion de deux familles. La religion musulmane ne recommande pas le célibat ni pour l’homme ni pour la femme. Le prophète dit “«O jeunes gens, quiconque parmi vous peut se le permettre, qu’il se mari …”.
Quatre conditions doivent se réunir pour que cette union soit valide :
- Le consentement des deux époux. Pour les femmes, leurs représentants est tenu d’avoir recueilli leur consentement avant le mariage
- Présence du tuteur de la mariée
- Deux témoins
- Une dot
L’échange des consentements scelle le mariage. La présence du tuteur pour la femme, n’est toutefois obligatoire que si c’est son premier mariage. Les témoins (au moins deux) sont là pour valider le consentement et la présence de la dot.
La femme a le droit de refuser de se marier. Son tuteur a l’obligation de demander son avis. Le Prophète dit “une vierge (jamais marié) ne devrait pas être donnée en mariage avant d’avoir obtenu sa permission”.
La dot est un cadeau du mari à la future mariée. Il n’existe pas de montant défini. Il varie selon la situation financière du futur époux.
Les mariages interdits
- L’islam interdit plusieurs mariages . Les mariages avec sa mère, sa sœur, sa fille, sa tente, ses nièces, la femme de son père et sa sœur d’allaitement.
- Le mariage est invalidé si il ne s’inscrit pas dans la durée (pour une durée prédéfinie).
- Une musulmane n’a pas le droit d’épouser un non musulmans. Cependant, un musulman peut épouser une chrétienne ou une juive (mais pas une athée ou agnostique).
- L’enfant adopté n’a pas de relation de sang et peut se marier avec sa sœur.
L’islam autorise la polygamie mais interdit la polyandrie. Un homme a le droit de se marié avec 4 femmes, si il est sûr de pouvoir les traiter équitablement.
Les maris musulman peuvent rester unis jusqu’à la mort, mais peuvent divorcer à tout moment. Les époux décédés mariés se retrouveront ensemble au paradis.
Le mariage et le Catholicisme
Le mariage pour les catholiques est l’alliance matrimoniale entre un homme et une femme (baptisés) pour toute la vie.
Aussi, le mariage catholique doit réunir quatre (4) conditions pour qu’il puisse être valide :
- Liberté
- Fidélité dans le mariage, (monogamie et refus de l’adultère);
- Indissolubilité du mariage;
- Ouverture à la vie.
Pour qu’il soit valide il faut que les deux époux soient libres de leur choix. On ne peut pas forcer une personne à se marier.
La fidélité est un autre pilier du mariage catholique. La fidélité implique le refus de l’adultère et la monogamie, ainsi, il n’est pas possible d’avoir plus d’un partenaire.
L’indissolubilité rend le divorce impossible. Les mariés restent unis jusqu’à la mort. Ce qui veut dire que ce lien n’existerait plus après la mort et durant la vie éternelle.
Cette union n’est pas à proprement parler seulement pour « faire des enfants ». Après, il doit intégrer cette possibilité et ne pas y faire obstacle (recours à la contraception). Un mariage où les conjoints refuseraient d’avoir des enfants, ou les voudraient « plus tard » ne serait pas valide.
Cette dernière condition explique la position de l’église catholique sur la contraception.
Mariages mixtes
Le mariage entre catholique et non catholique est autorisé, sous conditions. Il faut cependant, que la partie non catholique (même chrétien) s’engage à ne pas altérer la foi de son époux, de baptiser les enfants et de leurs donner l’éducation catholique nécessaire.
Enfin, il est aussi interdit le mariage entre frères et sœurs (second degré en ligne collatérale) et bien sûr avec ces ascendants, descendants (ligne directe). Aucune dérogation n’est possible pour ces deux cas.
Les mariages consanguins au troisième degré (neveux ou nièce) ou au quatrième degré (cousins germains) peuvent toutefois, être autorisés par l’Evêque.