Le Ministre Algérien des Affaires religieuses se prononce sur le jeune, les Tarawih, et la réouverture des mosquées
La pandémie du Covid-19 n’interdit pas le jeune durant le mois de ramadan. C’est la conclusion faite au terme d’une réunion de la Commission Algérienne de la fatwa au siège du ministère des affaires religieuse qui s’est tenue en présence du porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie Djamel Fourar.
En effet, à l’issue de cette réunion, le Ministre Algérien des affaires religieuse Youcef Belmehdi a affirmé qu’«il n’existe aucun lien entre le jeûne et la propagation de cette pandémie», arguant que «les personnes ordinaires peuvent observer le jeûne» pendant le mois sacré. Evoquant le comité ministériel de la Fatwa qui s’est récemment entretenu avec le porte-parole du comité scientifique du suivi de l’évolution de l’épidémie du Coronavirus en Algérie, Djamel Fourar, le Ministre a expliqué que « le jeûne ne provoque pas de sécheresse au niveau de la gorge ou de la bouche, et ne favorise pas la propagation de la pandémie » bien au contraire «le jeûne permet de renforcer le système immunitaire». Toutefois, il a signalé que « les personnes âgées, les malades chroniques et les cas déjà autorisés à ne pas l’observer » sont dispensés du jeune.
Par ailleurs, et concernant la question de la prière de Tarawih; le ministre a rappelé que cette prière est surérogatoire et que les fidèles pourront l’accomplir chez eux et mettre à profit le mois sacré de Ramadhan pour l’invocation d’Allah, l’imploration de Son pardon et l’accomplissement des bonnes actions.
S’agissant de la réouverture des mosquées, Youcef Belmehdi a fait savoir qu’il était « encore trop tôt pour prendre une décision pareille » tout en précisant que les imams restent actifs sur les réseaux sociaux et que des cours religieux à distance seraient en préparation.
Pour rappel, l’Union internationale des oulémas musulmans (UIOM) a également émit dernièrement un communiqué dans lequel elle souligne que Le covid-19 n’a aucune incidence sur le jeune pendant le mois de Ramadan.