Les détenus et personnel des hôpitaux musulmans peuvent selon l’EMB reporter le jeune du Ramadan

Les musulmans s’apprêtent à accueillir le mois de ramadan dans un contexte inédit caractérisé par une crise sanitaire induite par le covid-19. Confinement et conditions obligent, les employés faisant face à des circonstances atténuantes et les détenus  peuvent exceptionnellement  rompre le jeûne entamé et le reporter.

En effet, cette recommandation émane de l’Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB) qui a recommandé mercredi dernier aux personnes travaillant dans le cadre de la lutte contre le covid-19, et à leur têtes le personnel des hôpitaux, et ceux des pompes funèbres de rompre le jeune et le reporter si ces derniers  rencontrent des difficultés insurmontables. Quant aux détenus, et avec le manque de personnel dans les établissements pénitencier entrainant l’impossibilité de distribution de repas au moment de la rupture du jeune, l’EMB fait savoir « si les détenus rencontrent des difficultés pour observer le jeûne dans des conditions normales, ils peuvent dès lors exceptionnellement rompre leur jeûne et le reporter ».

Dans ce communiqué, l’on souligne également que les mosquées resteront fermées au public et aucune activité n’y sera organisée, y compris pour les prières obligatoires. De même « il est interdit d’inviter des proches, amis et voisins ou de se rassembler après les repas ».

L’on indique par ailleurs que « la Grande mosquée de Bruxelles diffusera des discours religieux sous forme de capsules vidéos, pour soutenir les musulmans et leur permettre de continuer à vivre leur spiritualité dans la sérénité ».  

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