Une association Musulmane à Nîmes fermée par les autorités
A Nîmes, l’association « Les Portes du Soleil » a été fermée, par arrêté préfectoral car elle « présente des risques pour la sécurité physique ou morale des mineurs ». Les autorités la soupçonne d’encourager l’islamisme radical ou encore le repli communautaire.
Située avenue du Maréchal Juin, l’ancienne route de Montpellier, l’association selon l’arrêté préfectoral daté du 12 février « présente des risques pour la sécurité physique ou morale des mineurs ». C’est d’abord pour des raisons de sécurité et de compétence des accueillants que l’association a été fermée assure le préfet du Gard, Didier Lauga, à France Bleu Gard Lozère, même si, parallèlement, les autorités ont de sérieux doutes sur le caractère communautariste des activités. C’est d’ailleurs dans le cadre d’une CLIR, une cellule de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire, que le contrôle est intervenu.
C’est ainsi que les locaux ont été contrôlés mercredi dernier. Sur place, 47 enfants scolarisés en classes de primaire et accueillis les mercredis, samedis et dimanches. Pour les encadrer, 6 animatrices qui n’ont pu présenter de diplômes ou les qualifications nécessaires. L’association sans contrat avec l’Etat et sans déclaration préalable propose officiellement des cours d’arabe. Avec notamment des récitations psalmodiées du Coran. L’arrêté précise également que l’association n’était pas assurée et que lors de la visite technique des lieux, les pompiers ont noté un « danger marqué pour le public ». La préfecture a signifié la fermeture dès vendredi..
« On ne sait pas ce qui est enseigné, ni qui l’enseigne, pourquoi cette association existe. Donc, on ne pouvait pas laisser faire sans savoir ce qu’il s’y passe », a déclaré Lulia Suc, la directrice de cabinet du préfet du Gard.
La préfecture précise néanmoins que si les responsables de l’association se mettent aux normes, c’est à dire s’ils font une déclaration en bonne et due forme de leurs activités, s’ils peuvent prouver que les personnes chargées de l’accueil des enfants disposent des qualifications requises et si, par ailleurs, il s’avère qu’il n ‘y a plus de problème de sécurité lié notamment aux issues de secours, alors ils pourront rouvrir. Mais ce ne sera pas le cas tant que toutes ces données ne seront pas réunies.