Annexion de terres Palestiniennes : l’UE fait pression sur Israël
Une offensive diplomatique pour empêcher Israël de poursuivre son plan d’annexion de certaines parties de la Cisjordanie occupée devra être engagée par l’Union Européenne.
En effet, le chef de la diplomatie Européenne, Josep Borell a affirmé que l’Union comptait utiliser « toutes ses capacités diplomatiques pour tenter de dissuader le nouveau gouvernement israélien d’aller de l’avant avec ce projet, approuvé dans le cadre du plan de paix au Moyen-Orient du président américain Donald Trump ».
Selon Borell, les membres de l’UE sont inquiets des conséquences d’une annexion qui, selon eux, « violeraient le droit international et nuiraient aux chances de paix ». Toutefois, en ce qui concerne les mesures à prendre, Borell précise « les positions au sein de l’UE sont différentes. Or toute sanctions nécessite l’unanimité » et ajoute « nous ne sommes pas au stade de parler de sanctions ».
Ainsi, il explique que « ce sur quoi tout le monde s’est mis d’accord, c’est sur la nécessité d’accroître nos efforts et nos pressions auprès de tous les acteurs concernés au Moyen-Orient. Nous sommes prêts à le faire et nous le ferons dans les prochains jours en utilisant toutes nos capacités diplomatiques afin d’empêcher toute sorte d’action unilatérale ».
Par ailleurs, le chef de la diplomatie a indiqué dans ce sens que l’UE voudrait discuter avec Washington, les pays arabes, Israël et ainsi que les Palestiniens.
Certains pays de l’UE font pression pour l’adoption d’une ligne dure contre Israël. Le chef de la diplomatie du Luxembourg Jean Asselborn plaide pour la reconnaissance d’un Etat palestinien. Mais d’autres prônent la prudence et le dialogue avec Israël, considéré comme un partenaire important de l’UE au Moyen-Orient.