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L’avortement entre l’islam et le catholicisme

C’est un sujet très sensible pour les deux religions. Les religions monothéistes assimilent l’avortement à un meurtre. Cependant, la vision de l’islam diffère de celle du catholicisme sur nombreux points.

L’avortement en Islam

Premièrement, l’avortement d’un fœtus après que l’âme y a été insufflée est interdit sans contestation. Quant à avant cela, il y a une divergence d’opinion entre les savants. Cependant, l’avortement est autorisé si le bébé est mort dans le ventre de sa mère ou si la maman risque de perdre la vie si elle n’avorte pas.

Les musulmans distinguent trois périodes :

L’avortement après les 120 jours

Les musulmans croient que Dieu insuffle l’âme au fœtus le 120e jours, comme le précise le hadith du Prophète Mohammed ; “En vérité, la création de chacun de vous est rassemblée dans le ventre de sa mère pendant quarante jours sous la forme d’une une goutte (nutfah), puis il devient un caillot de sang (alaqah) pour une même période, puis un morceau de chair (mudghah) pour une période similaire, alors il lui est envoyé l’ange qui souffle son âme.”

L’avortement après cette durée est ainsi considéré comme “un meurtre”, et il n’est pas permis d’avorter, à l’unanimité, une grossesse qui a dépassé cette période de temps.

L’avortement avant les 40 jours

On considère en effet, que c’est au 40eme jour que le fœtus commence à se constitué. Une bonne partie des savants musulmans l’autorise avant les 40 jours.

Entre 40 et 120 jours

La majorité des courants interdisent l’avortement pendant cette période. considérant que le caillot de sang est le début de la vie cellulaire, même s’il n’y pas encore d’âme.

Catholicisme

Pour l’église catholique, c’est un acte  de mépris de la vie. “Dès le moment de sa conception, la vie de tout être humain doit être absolument respectée” (DONUM VITAE). Le concile Vatican II affirme que l’avortement est un crime abominable (cf. GS 51).

Pour les catholiques, le souffle de la vie est donné “à la conception” et tout avortement est interdit à partir du premier jour de conception du futur bébé.

Les conséquences d’un tel acte est en effet, l’ “excommunication” (qui interdit la vie sacramentelle) aux parties prenantes d’un avortement. Cette excommunication est automatique. On l’appelle “latae sententiae” (la sentence étant déjà prononcée), elle n’a pas besoin d’une décision expresse d’un tribunal ecclésiastique.

Absolution

Ce péché a longtemps été un « péché réservé », qu’une simple confession ne suffit pas pour en être absout. Avant, le code de droit canon exige que le pécheur doit se confesser à l’Evêque : L'”Évêque peut aussi la remettre, mais dans l’acte de la confession sacramentelle.”.

Par ailleurs, aujourd’hui la légalisation de l’avortement dans nombreux pays occidentaux à fait que l’absolution y a été facilitée. Considérant le nombre de cas important d’avortement et la conscience brouillée du pécheur par la société.

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