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L’égalité dans l’héritage : le président tunisien insiste et confirme

Le  président de la République Tunisienne, Kais Saïed maintien sa position sur la question de l’égalité dans l’héritage. Pour lui, le débat sur l’égalité dans l’héritage est faux et n’est guère innocent.

En effet, c’est à  l’occasion de la fête nationale de la femme et du 64e anniversaire du code du statut personnel, célébré au palais de Carthage , que le Président Tunisien a déclaré lors de son allocution que « le débat sur l’égalité dans l’héritage est faux et n’est guère innocent » tout en soulignant que « le texte coranique est clair à ce sujet, et le dispositif de l’héritage en Islam repose sur la justice et l’équité » avant d’ajouter que « le code du statut personnel est complètement en conformité avec les préceptes de l’Islam ». Ainsi, il estime que  « l’égalité telle qu’elle a été conçue dans la pensée libérale, est une égalité de façade qui n’est pas fondée sur la justice ».

Saïed a affirmé  que la révolution dans le pays a été déclenchée pour revendiquer la liberté, la dignité et la justice sociale et non pas pour revendiquer l’égalité dans l’héritage. « Le plus important c’est de consacrer l’égalité dans les droits sociaux et économiques », a-t-il dit.

Par ailleurs, et selon le site Gnet.tn, le chef de l’Etat Tunisien a indiqué que « les textes juridiques régissant la vie des citoyens créent, d’habitude, une controverse quant à leur conformité avec les préceptes de l’Islam », citant l’exemple de l’article premier de la Constitution, qui dispose que la religion de l’Etat est l’Islam, alors qu’on ne peut classer les pays sur la base de la religion qui représente une caractéristique qui concerne le peuple.

Cette spécification selon lui revient à des raisons historiques, signalant que la mention de la religion de l’Etat est l’Islam, remonte à la période de l’empire Ottoman.

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