Le fondateur de Barakacity, Idriss Sihamedi, libéré
Musulmans de France
Le fondateur en France de l’ONG Barakacity Idriss Sihamedi a été libéré, hier, après une garde à vue de plus de 24H et ce, en attendant sa comparution devant le tribunal, le 4 décembre prochain. Sihamedi est placé sous contrôle judiciaire.
En effet, la police a perquisitionné, mercredi dernier le siège de Barakacity, dont les locaux se trouvent à Evry-Courcouronnes depuis 2012 et a arrêté tôt le matin son fondateur, Idriss Barakacity.
En fait, on lui reproche le fait d’avoir violemment pris à partie sur Twitter, où il est suivi par 33 000 abonnés, la chroniqueuse de la radio RMC, Zohra Bitan.
La journaliste avait porté plainte le 18 septembre 2020 pour harcèlement sur les réseaux sociaux.
En outre, Elle faisait état de la diffusion de « 120 tweets diffamatoires, depuis le compte Twitter de Driss Yemmou, dit Sihamedi, et de la création par celui-ci d’un hashtag dénonçant sa personne, repris dans près de 1 500 tweets », écrit dans un communiqué la procureure d’Evry-Courcouronnes, Caroline Nisand. Elle ajoutait que « le compte Twitter de Driss Yemmou avait procédé à la publication de la photographie d’un courrier recommandé volé dans sa boîte aux lettres », poursuit la magistrate.
Toujours est- il que le fondateur de l’ONG Barakacity encourt une peine maximale de cinq ans de prison, selon le parquet d’Evry- Courcouronnes.
Dans le même sillage, Barakacity dénonce, à ce propos, « un traitement hors-normes, pour les musulmans en France » avec l’« intervention du RAID, perquisition au domicile et au siège d’une ONG, violences envers un homme » en raison d’un différend « sur Twitter ».
L’ONG estime que « l’Etat est prêt à tout, y compris brutaliser femmes et enfants, pour préserver des icônes de la haine, qui n’ont cessé d’harceler les musulmans depuis des décennies ».