Le volte-face de Chems-eddine Hafiz
Décidément, le recteur de la grande mosquée de Paris Chems-Eddine Hafiz a fini par se rétracter et changer d’opinion. Lui qui appelait les fidèles à venir accomplir les prières du Vendredi dans sa mosquée malgré les mise en garde contre le coronavirus, a ainsi fait marche arrière en décidant d’annuler les « Joumoa » jusqu’à nouvel ordre.
En effet, selon des rapports de presse le 06 mars dernier, Chems-Eddine Hafiz aurait prononcé une allocution juste avant la prière du vendredi. Il aurait ainsi appelé les fidèles à venir faire la « salat » à la mosquée, balayant d’un revers de main toutes les mises en garde contre la propagation du coronavirus, qui était selon lui « des exagérations et dramatisation » de la part des médias.
Cependant, trois jours plu tard, sois le 09 mars, le recteur de Paris a fait volte-face en décrétant l’annulation des prières du vendredi dans la grande mosquée de Paris jusqu’à nouvel ordre.
Dans son courrier adressé aux imams Chems-Eddine Hafiz avait souligné que « les prières communautaires, notamment celles du vendredi, doivent être considérées comme des rassemblements auxquels s’appliquent les mesures décidées par le gouvernement » tout en appelant « les mosquées accueillant habituellement plus de 1 000 fidèles à annuler la prière du vendredi, à défaut de pouvoir maîtriser leurs effectifs ».