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L’école musulmane Al-Badr de Toulouse signalée pour manquements
L’école musulmane hors contrat Al Badr de Toulouse, qui avait déjà eu des démêlés avec la justice ; a été ; signalée au procureur de la République pour divers « manquements manifestes », a indiqué lundi le recteur de l’académie de Toulouse.
En effet, en décembre 2016, la fermeture de l’école musulmane Al-Badr, un établissement hors contrat ; était ; ordonnée par le tribunal correctionnel de Toulouse pour ; « non-respect de l’enseignement du socle commun de l’Education nationale ».
Deux ans plus tard, la cour d’appel infirmait ce jugement et relaxait AbdelFattah Rahhoui, son directeur ; à qui les services de l’Education nationale reprochaient de donner plus de places aux enseignements coraniques ; qu’à la géographie ou aux mathématiques. Une nouvelle association avait entre-temps porté la réouverture de l’école Avicenne-Al Badr.
L’école musulmane Al-Badr de
Au cours de cet été, le recteur de l’académie de Toulouse a de nouveau procédé au signalement de cet établissement, qui compte 130 élèves en primaire et collège, auprès du procureur de la République « pour des manquements manifestes aussi bien administratifs que pédagogiques », a indiqué Mostafa Fourar lors d’une conférence de presse de rentrée, lundi matin.
« Par exemple les enseignements scientifiques ne pouvaient pas avoir lieu, car les locaux sont exigus. Sur le plan administratif, nous avons remarqué que les registres ; n’étaient ; pas respectés le suivi des élèves non plus. Il appartient au procureur de la République de décider des suites à donner à cette affaire ; nous avons nous l’obligation d’informer les parents qu’ils ont l’obligation de scolariser leurs enfants dans d’autres établissements et nous sommes disponibles pour les y aider », a souligné le représentant de l’Education nationale.
Il ne s’agit donc pas pour l’heure d’une fermeture administrative ; qui relève uniquement de la justice. « C’est une nouvelle structure, mais ce sont les mêmes constats que l’on fait et où l’on trouve des problèmes, derrière ce sont les mêmes personnes », poursuit Mostafa Fourar.