Salaat First répond aux accusations et met les choses au clair
Suite aux accusations de vente de données au Gouvernement Américain, le développeur de l’application Salaat First a tenu à se défendre en éclaircissant quelques points.
En effet, dans une mise au point publiée sur la page Facebook de l’application, le développeur a mis en exergue 16 points pour se défendre et expliquer l’affaire. Ainsi, l’auteur précise que les revenus des annonces et pub présente sur l’application sont versés aux associations caritatives et aux personnes nécessiteuses.
Il rappelle qu’en mars 2019, membres de l’entreprise Predicio l’ont contacté pour acheter des données d’utilisateurs, tout en lui assurant que ces données seront utilisées pour améliorer les annonces et les produits. Ainsi, et vu les revenus modestes de l’application, et dans un souci de poursuivre son financement des associations le développeur a accepté à contrecœur cette proposition, car les données en question sont semblables à celles recueillies par Google. Cet accord aurait concerné les utilisateurs issus de la France, du Royaume-Uni, d’Espagne, d’Allemagne et d’Italie. On précise à cet effet que l’application affichait une annonce informant les utilisateurs de la possibilité de la vente de leurs données. Toutefois, ces données ne concernaient en aucun cas des informations personnelles mais seulement l’advertising ID.
En octobre 2020, l’envoie des données a été arrêtée car il augmentait la consommation de la batterie. Ainsi, et en décembre 2020 et avec l’affaire de MuslimPro, le contrat avec Predicio a été annulé. Dans ce contexte, le développeur affirme qu’il n’y « aucune preuve confirmant la vente des données à l’Armée Américaine ». Il estime que l’article de Vice.com ne présente aucune preuve tangible et que ses objectifs sont malsains, car le nombre d’utilisateurs évoqués dans l’article est 10 millions, alors que l’affaire ne porte que sur les utilisateurs issus des pays cités plus haut, qui ne dépassent pas selon le développeur les 40.000.
En conclusion, le développeur fait savoir que son équipe travaille actuellement sur la modification de l’application afin d’y ajouter des paramètres empêchant le partage des données.