Une tunisienne arrêtée pour avoir porté atteinte au saint coran
Une jeune femme tunisienne, Emna Charki a reçu lundi 4 mai une convocation de la part de la police judiciaire de Tunis pour avoir publié sur son compte facebook une parodie de versets coraniques contenant des critiques envers la religion (dérision).
L’affaire consiste en effet sur une parodie de sourate coranique intitulée « corona ». L’auteur de ses versets qui a imité le style adopté par le saint coran est inconnu pour le moment puisque la jeune femme n’a fait que partager ce contenu sur les réseaux sociaux
Un comportement qui n’a pas laissé indifférent le peuple tunisien mais s’il est divisé, car une partie de la population tunisienne a condamné fermement ce qu’à fait Mlle Charki qui porte atteinte à la religion musulmane. Que l’on soit croyant ou pas, on a n’a pas le droit de porter atteinte à une religion même si c’est pour le but d’ironiser seulement, car le sujet de la religion est très délicat est très sensible dans les sociétés arabes et musulmanes. La preuve, cette jeune tunisienne a reçu des menaces de mort après avoir posté sa publication.
Pour dire toute la tournure qu’a pris cette affaire qui touche à un vecteur très important dans la société tunisienne qui est la religion. Surtout que ce n’est pas le premier incident en son genre en Tunisie, car tout récemment, deux vidéos de jeunes filles avaient fait le tour des réseaux sociaux où elles proféraient des ignominies sur l’Islam, tout en profitant de l’occasion pour déverser leur bile sur le Prophète traité, à l’occasion, de “daeshien”.
En revanche, d’autre personnes en Tunisie n’ont pas accepté le fait que le jeune Emna Charki soit auditionné par la police judiciaire, car la constitution tunisienne garantie la liberté de conscience et d’expression de ses citoyens. Ils se basent justement sur ce point bien précis pour défendre cette personne qui est selon la presse tunisienne, une « athée ».
Sur les réseaux sociaux, les gens aussi étaient départagés entre indignation et solidarité envers Emna Charki.
Ce qui est certain c’est que l’attitude de cette jeune tunisienne « Athée » est inexplicable, car s’attaquer à une religion n’a jamais été une fierté. La liberté des cultes est garantie dans la constitution par le gouvernement tunisien. La Tunisie est un pays ou toutes les religions sont tolérés y compris le judaïsme en témoigne le nombre de pèlerins qui débarquent chaque année du côté de l’ile de Djerba. Ce qui nous amène à dire que le comportement de Emna Charki est un grand point d’interrogation.