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Appels au boycott du Parisien à cause d’une enquête islamophobe

Le quotidien le Parisien fait face à de graves accusations. Des appels au boycott du journal sont lancés sur le net aprés que ce dernier a publié un reportage sur la salle de Jujitsu, Imana JJB de Savigny-le-Temple (Seine et Marne). Une salle où selon le journaliste on organise des prières et on bannit la mixité et bien pire encore.

En effet, le journaliste du Parisien, Quentin Fouquereau a infiltré la salle de sport en question pendant plusieurs mois, en se faisant passer pour un musulman converti vivant une forte dépression suite à sa récente rupture avec sa femme. 

Dans son reportage publié sur papier, le journaliste porte de graves accusations à la salle qui serait selon lui un refuge pour les radicaux, et où on organise des prières collectives. Pire encore, Quentin Fouquerau prétend que le club est surveillé par les services de renseignements pour des soupçons de communautarisme.

Face à ces graves accusations,  plusieurs  acteurs de la communauté musulmane appelle les musulmans et les non-musulmans à boycotter Le Parisien pour ses pratiques journalistiques douteuses « jusqu’à ce que justice soit faite ! ». Car en effet, on reproche au journal des propos « mensongers et diffamatoires ».

D’autre part, les sportifs de la salle on réalisé une vidéo dans laquelle ils défendent le propriétaire de leur club et démentent les accusations portés contre lui. Ainsi, l’un des sportifs explique :«j’ai fait mes débuts  dans son club il y a cinq ans en tant que grimpeur. Et l’ambiance était tellement bonne que je suis passé aussi en Jujitsu ». Un autre ajoute «depuis  le jour où je suis arrivé, je n’ai pas quitté. C’était génial, c’était comme une grande famille. C’est toujours dans la fraternité et dans la loyauté et depuis, je n’ai pas quitté, j’adore et je continue mon ascension ici».

Pour sa part, le propriétaire du club, Samir Bensaïd, explique ; «je pense que je subis de l’injustice diffamatoire avec des mensonges factuels. Maintenant, ce qui est fait, le mal est fait. Et maintenant, le soupçon est jeté. C’est la vie, c’est comme ça, on ne peut rien y faire. Mais on veut véhiculer un message d’apaisement et de sérénité. Les représailles, il n’y a pas de ça chez nous».

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