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Après le CCIF et Barakacity, Macron veut dissoudre le collectif Cheikh Yassine

Après l’annonce de la dissolution du collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et l’ONG Barakacity, c’est au tour du collectif pro-palestinien « Cheikh Yassine ». L’annonce a été faite par le Président de la République Emmanuel Macron.

En effet,  en marge d’un déplacement hier à Bobigny (Seine-Saint-Denis), où il a présidé une séance de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire, Emmanuel Macron a déclaré « plusieurs actions concrètes ont été lancées ces derniers jours contre des organisations, des associations ou des individus qui portent un projet d’islamisme radical, ou une idéologie de destruction de la République. Nous ne les laissons pas passer » tout en révélant qu’il prononcerait la dissolution du collectif propalestinien, «Cheikh Yassine», dès mercredi matin en Conseil des ministres.

Par ailleurs, le Président Français a promis  que «les actions continueront» et que «les actions s’intensifieront». «Les mots, nous les avons eus. Le mal, nous l’avons nommé. La stratégie, elle a été expliquée et déployée aux Mureaux (le 2 octobre dernier). Mais (…) nos concitoyens dont la religion est l’islam doivent être protégés dans notre pays contre le mal qu’est l’islam radical», a-t-il ajouté.

Pour rappel, hier mardi, le Premier ministre Jean Castex  a affirmé devant les députés vouloir viser « toutes les associations dont la complicité avec l’islamisme radical peut être établie ». Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait déjà de son coté annoncé vouloir dissoudre le collectif  contre l’islamophobie en France (CCIF) et l’ONG BarakaCity, deux organisations de défense et d’aide des musulmans qu’il accuse de faire le jeu de l’islamisme violent, mais ces processus s’avèrent juridiquement incertains.

Les deux organisations ont réagi avec force, affirmant n’avoir jamais appelé à la violence et accusant le gouvernement de profiter de l’émoi suscité par l’attaque. Elles ont annoncé qu’elles contesteraient leur dissolution en justice.

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