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Arabie Saoudite : Incertitude autour du HAJJ2020

Le pèlerinage cette année risque d’être annulé en raison du COVID-19

À un mois et quelques jours du début du pèlerinage à la Mecque, les autorités saoudiennes sont dans l’expectative. En effet, Une grande incertitude tourne au tour du Hajj2020 den raison de la crise sanitaire du COVID- 19, ce qui fait que les autorités du royaume sont encore indécises et peinent à trancher sur l’annulation ou pas du cinquième pilier de l’islam.

Il est connu que le pèlerinage à la Mecque attire la grande foule des quatre coins du monde. L’année dernière, le Hajj a attiré  enivrant 2,5 millions de pèlerins. Cette année, avec la crise sanitaire, une décision devrait être prendre dans quelques jours quant à l’avenir du pèlerinage. Certains pays ont déjà annoncé l’annulation de cette opération à l’image de la France et quelques pays asiatiques. D’autre pays  sont à l’affut d’une décision finale de l’Arabie saoudite pour pouvoir agir.

En outre, Ryad a demandé dès la fin mars aux pays musulmans –chargés de sélectionner les pèlerins candidats, à payer d’avance leurs frais d’hébergement et transports, etc…– de reporter leurs préparatifs : « Cela va se jouer à pile ou face pour maintenir le hajj ou l’annuler complètement », soupire auprès de l’AFP un responsable d’un pays d’Asie du Sud. « La décision sera bientôt prise et annoncée », assure de son côté un responsable saoudien.

Ryad peine à prendre une décision finale

Toujours est- il que pour les autorités saoudiennes, la décision à prendre concernant le hajj2020 n’est pas du tout facile et est très complexe. Si Ryad prend la décision radicale d’annuler le pèlerinage, elle va décevoir des millions de musulmans. En revanche, si le pèlerinage cette année est maintenu, des gestes barrières devraient tout de même être respectés, car le cinquième pilier de l’islam attire la grande foule et dans ce cas, il va falloir limiter au maximum le nombre de pèlerin mais également appliquer un protocole sanitaire strict pour éviter toute propagation du virus.

C’est un grand dilemme donc pour les responsables saoudiens « Le retard dans l’annonce de sa décision montre que (l’Arabie saoudite) pèse les conséquences politiques de l’annulation du hajj ou de la réduction de son ampleur », estime Umar Karim, chercheur au Royal United Services Institute de Londres.

Le royaume « gagne du temps », juge le responsable d’un pays d’Asie du Sud. « Si les Saoudiens disent, à la dernière minute, être prêts pour le hajj, de nombreux pays ne seront pas en mesure d’y participer », remarque-t-il. Il ajoute que « De nombreux vols internationaux étant suspendus, un hajj n’accueillant que les personnes habitant en Arabie saoudite est un scénario possible ».

Il est utile de rappeler que l’Arabie saoudite est l’un des pays musulmans les plus touché par le COVID- 19. Le royaume a enregistré en effet, 120.000 cas, dont plus de 1.000 décès.

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