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Conversion à l’Islam : le fils de Petronin explique et justifie le choix de sa mère

Au lendemain du retour en France de Sophie Pétronin, ex-otage française au Mali, son fils Sébastien Chadaud-Pétronin a accordé un long entretien à BFMTV dans lequel il a abordé les conditions de libération de sa mère et la vérité sur sa conversion à l’islam. 

En effet, il raconte notamment comment l’humanitaire de 75 ans, en décembre 2016, n’avait pas tout de suite réalisé ce qui lui arrivait. « Ce qu’on peut dire, c’est qu’elle n’a pas compris tout de suite qu’elle se faisait enlever », a-t-il confié. Sébastien Chadaud-Pétronin explique que sa mère lui a confié avoir pris les choses à l’époque « calmement ».

Sur la manière dont sa mère qualifie ses geôliers, qu’elle appelle des « opposants armés » et non des « jihadistes », Sébastien explique « si vous voulez qu’on les appelle ‘ces gens-là’, on peut les appeler ‘ces gens-là’. Si vous voulez qu’on les appelle ‘les jihadistes’, on les appelle ‘les jihadistes’. Eux-mêmes préfèrent qu’on les appellent les moudjahidines et j’espère qu’ils n’auront pas pris ombrage de la manière dont ma mère les a qualifiés, ce serait important pour nous de ne pas rentrer dans ce genre de préoccupation. Maintenant, si les autorités françaises ne sont pas d’accord avec les termes qu’elle utilise, ou si les journalistes ne sont pas d’accord, ou si l’opinion publique n’est pas d’accord, pardonnez-moi de ne pas trop m’en soucier », a rétorqué Sébastien Chadaud-Pétronin.

Conversion à l’Islam

Par ailleurs, le fils de l’ex otage a abordé la question de la conversion de sa mère.  Il a souligné dans ce sens « moi je vais l’appeler Sophie, je l’appelle Maman, pour moi c’est Sophie c’est clair. Et, déjà, elle a vécu beaucoup de temps au Mali, elle a ses habitudes maliennes, ici elle va vivre, je ne sais pas combien de temps, mais là en tout cas à court ou moyen terme, à Neuchâtel avec notre famille, on lui a préparé sa chambre, et elle va vivre à la neûchateloise, donc je vais pas l’appeler Mariam ».  Toutefois, Il ne se dit pas surpris par la conversion religieuse de sa mère, et estime « qu’elle a eu raison »: « quand on s’apprête à vivre ce genre d’aventure, on a plutôt intérêt à se familiariser avec les us et coutumes et essayer d’être plus dans l’acceptation, la compréhension. (…) Elle m’a confié qu’un otage australien ne s’était pas converti, et il part pour un combat qui va être beaucoup plus difficiles avec des conditions de détention qui seront plus rudes » tout en ajoutant « je dis, allez passer quatre ans de votre vie professionnelle à Londres, je vous déconseille d’apprendre l’italien, vous feriez mieux d’apprendre l’anglais …Soit elle essaye de s’adapter, soit elle va périr, et ma mère s’est adaptée ».

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