Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier la mosquée An-Nour, dans le quartier des Grésilles, à Dijon, a été vandalisée.
En effet, selon le site TRT deux vitres se trouvant au niveau de l’entrée arrière du bâtiment ; ont été cassées par des jets de pierre. Le responsable de la mosquée, An-Nour. Mohamed El Amrani, a découvert les dégâts lors de la prière du matin. Arrivée rapidement sur place, la police a analysé les images de la vidéosurveillance; qui ont montré que l’agresseur est venu à trottinette et il a fait plusieurs fois le tour du bâtiment ; avant de passer à l’acte.
« Dans cette vidéo, on voit un individu visage dissimulé qui, après minuit, a lancé des pierres » ; explique à la presse Mohamed El Amrani.
Les fidèles de comprennent pas cette attaque lâche et réclament que les auteurs soient rapidement retrouvés. « C’est un acte choquant », a déclaré à la presse, Lahcan Aarabi, qui s’occupe également du site. « La mosquée n’a rien demandé du tout… Les croyants veulent juste faire leurs prières tranquillement ».
De la même manière, toujours dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 décembre ; des vitraux de l’église Notre-Dame de Talant, en proche périphérie de Dijon, ont été brisés. Ainsi, sur une publication Facebook, le maire de la commune, Fabian Ruinet a condamné cet acte « lâche avec fermeté et dégoût » .
Il a annoncé également porter plainte dans la journée du 24 décembre au commissariat de Dijon. Comme pour la Mosquée An Nour de Dijon, la préfecture de Côte-d’Or explique aussi que la police nationale est « pleinement mobilisée pour en identifier les auteurs sous l’autorité du Procureur » .
