Le candidat à l’investiture LR pour la présidentielle, Eric Ciotti, a poursuivi ses déclarations controversées et a confirmé qu’il suggérerait de mettre davantage l’accent sur l’interdiction du port du foulard dans les institutions gouvernementales des villes et provinces françaises ; s’il remportait les élections présidentielles prévues le 10 avril prochain.
“Pour faire face à l’islam politique qui envahit la France aujourd’hui, je propose d’interdire ; le port du voile dans les administrations publiques, les centres de protection sociale et les établissements postaux” ; a déclaré le député des Alpes-Maritimes.
Il a ajouté qu’il publiera prochainement son programme présidentiel, qui comprendra plusieurs points ; visant à “combattre l’islam politique en France, notamment empêcher le port de vêtements comportant des symboles religieux; et empêcher les mineurs de porter le voile”.
Le candidat probable aux élections présidentielles a ajouté que ; “l’islam et les vagues d’immigrants illégaux d’arabes et de musulmans sont devenus ; une menace majeure pour la France ces dernières années, et constituent une menace pour son identité officielle”.
port du voile : vérité ou imposture ?
Rappelant que Louis Nadau, dans une tribune publiée sur Marianne intitulée “Voile interdit aux mineures : l’imposture “laïque” d’Éric Ciotti”, avait indiqué :
« Comment on peut imposer à un mineur son appartenance religieuse ? », s’interroge à juste titre le député. Hélas, Éric Ciotti ne va pas au bout de son raisonnement : ainsi, il faudrait logiquement interdire aux mineurs de se faire baptiser, ou de faire leur Bar-mitsvah. Nulle trace de ces propositions dans sa bouche.
Par ailleurs, des militants sur les réseaux sociaux ont attaqué les déclarations de Ciotti, soulignant qu’il violait tout ce qui était énoncé dans les “vraies valeurs laïques” adoptées par la République française ; et cherchait à établir une police du vêtement, comme cela se passe en Iran.
En revanche, d’autres tweeters ont accusé Eric Ciotti que ses déclarations, sans chiffres ni preuves ; le placent dans la catégorie des politiciens racistes qui n’ont d’effet qu’en période électorale.
