Les derrière attaques « islamophobes » qui ont ciblé certains lieux de culte en France, comme l’attaque qu’a connu récemment la mosquée « Omar » de Bron à Lyon et la mosquée « Essalem » à Lyon aussi, a fait réagir, le recteur de la grande mosquée de Paris, Chems- eddine Hafiz.
En effet, Hafiz qui est également avocat aux barreaux de Paris a condamné ses actes contre les lieux de culte musulmans qui se sont multipliés durant l’année 2020.
« Les récentes attaques contre des mosquées sont insupportables. Aucun lieu de culte ne doit être menacé. Il s’agit d’une atteinte à la liberté de conscience. Je demande au gouvernement et au ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin de mobiliser les moyens pour sécuriser les mosquées et arrêter les auteurs », a publié hier le recteur de la grande mosquée de Paris sur son compte Twitter.
Pour sa part, le ministre de l’intérieur français, Gérald Darmanin a condamné lui aussi ses actes islamophobes contre les lieux de culte des musulmans en France. Le ministre français a réagi d’ailleurs à travers un tweet.
« Je condamne la tentative d’incendie cette nuit dans la mosquée Essalam de Lyon, la 2ème cette semaine. Actes antimusulmans, antisémites, antichrétiens: ces agissements imbéciles et haineux sont contraires à tout ce qu’est la France. Je protégerai la liberté de culte ».
Pour rappel, La mosquée Omar de Bron (métropole de Lyon) a été sévèrement endommagée ; par un violent incendie dans la nuit du 7 août. La piste criminelle n’est pas à écarter puisque une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine du sinistre.
En effet, différents médias Français ont rapporté que le feu est parti vers 3h du matin dans un local annexe de la mosquée. L’incendie a été maîtrisé au bout de deux heures d’intervention par les sapeurs-pompiers. Aucune victime n’est à déplorer.
D’après les autorités religieuses du lieu, «il y a eu deux départs de feu». Un au niveau de la porte d’entrée, et l’autre au niveau des boîtes aux lettres. Le président du Conseil régional du culte musulman, Chana Benaissa ; a indiqué qu’une «piste criminelle et islamophobe» serait à l’origine de l’incendie.
