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Mohammed Moussaoui réagit aux accusations de Hafiz

Musulmans de France

Suite à l’annonce du retrait de Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la grande mosquée de Paris, du projet de Conseil national des imams (CNI), en arguant que le Conseil français du culte musulman (CFCM), chargé de mettre en place cette instance voulue par l’Élysée à « une composante islamiste », le président du CFCM Mohammed Moussaoui a réagi à France info.

Moussaoui a indiqué qu’il attend « Des éléments précis sur les accusations très graves » de la grande Mosquée de Paris qui s’est retirée lundi 28 décembre du projet de création d’un conseil national des imams.

« Si ces accusations de manipulation sont avérées, je serai le premier à en tirer toutes les conséquences et convoquer immédiatement le conseil d’administration du CFCM pour prendre les mesures qui s’imposent », a-t-il ajouté.

Le président du CFCM assure que « Jusqu’au 8 décembre tout allait normalement. Donc je voudrais bien savoir ce qui s’est passé depuis la mi-décembre puisque le texte a été validé le 15 décembre par l’ensemble des fédérations, y compris la Grande Mosquée de Paris et il n’a pas été modifié depuis ».

Mohammed Moussaoui dit “comprendre les réticences de la Grande mosquée de Paris” mais, pour lui, les raisons de ce retrait sont “encore non éludées”. La création du Conseil national des imams n’est, en tout cas, “pas du tout” remise en cause selon lui. “C’est une priorité pour l’ensemble des musulmans de France, il est important pour l’islam de France que les imams puissent exercer dans un cadre précis.” Il ajoute que le CFCM reste “la seule” entité à même de pouvoir le faire.

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