Le prêche de vendredi à la grande mosquée de Paris a tourné autour de la cohabitation entre toutes les religions, notamment après le crime dont a été victime le professeur Samuel Paty il y a quelques jours lorsqu’il a été décapité.
« Qu’est-ce qu’on va dire à ce petit garçon de cinq ans s’il nous dit demain : pourquoi vous avez tué mon père ?” a lancé le premier imam de la grande mosquée de Paris, Khaled Larbi, dans son prêche. Une pensée pour le fils de Samuel Paty, aujourd’hui orphelin.
L’imam rappelle aussi que « Tu peux vivre ta religion et respecter l’autre, et accepter l’autre ».
En effet, une semaine après l’assassinat de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la grande mosquée de Paris, a appelé les imams de sa fédération à consacrer leur prêche du vendredi au professeur d’histoire-géographie, et à dénoncer le terrorisme islamiste.
En outre, il faut dire que les craintes de représailles est grande de la communauté musulmane, surtout après l’assassinat de l’enseignant français et la manière dont il a été tué.
Les actes islamophobes vont certainement se multipliés. Déjà que la semaine dernière deux filles musulmanes voilés ont été victime d’une agression à couteau. Elles ont failli laisser leur vie, si ce n’était l’intervention de quelques passants et de la police au champ de mars, juste à côté de la Tour Eifel. Les musulmans de France se sentent stigmatisés à posteriori.
