Hadith numéro 171 de sahih Muslim, section Menstruations.
D'après 'Ammâr (que Dieu l'agrée), Chaqîq a dit : J'étais assis avec 'Abdallâh et Abou Moûsa Al-Ach'âri. Abou Moûsa lui dit : "Ô Abou 'Abdourrahmân! Si un homme est en état d'impureté majeure et qu'il ne trouve pas d'eau durant un mois, comment fera-t-il pour accomplir la prière?". - "Il ne doit pas faire les ablutions à sec, même s'il ne trouve pas d'eau pendant un mois", répondit 'Abdallâh. - "Et alors, reprit Abou Moûsa, comment conçois-tu ce verset de la sourate Al-Mâ'ida : {et que vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à la terre pure...}, répliqua Abou Moûsa. - "Si, répliqua 'Abdallâh, on admet cette tolérance, on se hâtera, quand l'eau est froide, de faire les ablutions à sec", dit 'Abdallâh. Abou Mûsa reprit : "N'as-tu pas entendu ce que 'Ammâr avait dit : "L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) m'a expédié en mission pour une affaire. Comme je me suis trouvé en état d'impureté majeure et que je n'ai pas trouvé d'eau, je me suis mis à se vautrer sur la terre tel le fait une bête. De retour, lorsque j'ai raconté la chose au Prophète, il m'avait dit : "Il t'aurait suffi de faire ceci". Et, ce disant, il frappa le sol de ses paumes une seule fois, puis frotta l'une contre l'autre; puis les revers de ses mains et son visage".