Hadith numéro 203 de sahih Muslim, section Prière.
D'après Abou Mas'ûd (que Dieu l'agrée), un homme vint trouver l'Envoyé de Dieu (paix
et bénédiction de Dieu sur lui) et lui dit : "Je n'assiste pas à la prière communautaire de subh
(du matin) à cause d'untel qui l'allonge trop". Jamais de la vie, je n'ai vu l'Envoyé de Dieu
(paix et bénédiction de Dieu sur lui) se mettre dans une telle colère en admonestant. - "Ô
gens!, s'écria-t-il, certains parmi vous font fuir les fidèles! Celui qui dirige les gens dans la
prière doit l'alléger; car, il y a, parmi eux, des vieillards, des gens faibles et d'autres qui ont
des préoccupations".
D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète de Dieu (paix et bénédiction de
Dieu sur lui) a dit : "Quiconque, parmi vous, dirige la prière des fidèles, qu'il l'allège, car il est
parmi eux : des petits, des personnes âgées, des faibles et des malades. S'il prie en solitaire,
qu'il l'allonge autant qu'il voudra".
Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) a dit : Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur
lui) abrégeait la durée de la prière, tout en l'accomplissant à la perfection.
Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) a dit : "Si le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur
lui) entendait les pleurs d'un enfant accompagnant sa mère (pendant la prière communautaire),
il récitait de préférence des courtes sourates (afin de terminer vite la prière)".