Hadith numéro 210 de sahih Muslim, section Prière.
D'après Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), lorsqu'il sortait, le jour de fête,
l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) donnait l'ordre d'apporter une pique
qu'il plantait devant lui et se mettait à faire la prière, tandis que les fidèles se rangeaient
derrière lui. Il faisait de même pendant ses voyages; et les émirs avaient suivi ensuite son
exemple.
D'après Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction de
Dieu sur lui) priait en mettant sa chamelle en travers devant lui dans la direction de la Qibla.
Abou Juhayfa (que Dieu l'agrée) a dit : Je suis allé rencontrer l'Envoyé de Dieu (paix et
bénédiction de Dieu sur lui) alors qu'il était à Al- 'Abtah, campant dans une tente en cuir
rouge. Bilâl apportait l'eau des ablutions du Prophète et les compagnons se hâtaient, alors, de
recueillir de cette eau. Tous ceux qui avaient réussi à en prendre quelques gouttes, en
répandaient sur ceux qui n'avaient pas pu en obtenir. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu
sur lui) sortit, vêtu d'une tunique rouge; il me semble encore voir la blancheur de ses jambes.
Il fit ses ablutions, Bilâl appela à la prière et je me mis à suivre la direction de sa bouche de-ci et de-là, de droite et de gauche, pendant qu'il appelait : "Venez à la prière! Venez à la
réussite!". Puis, on ficha une pique au Prophète qui s'avança, se mit en face de celle-ci et fit la
prière de zhuhr en deux rak'a. Pendant ce temps, j'ai vu un âne et un chien passer devant les
fidèles en prière sans qu'on les retienne. Le Prophète fit ensuite la prière de 'asr en deux rak'a
également. Il continua à raccourcir les prières de quatre rak'a à deux seulement, pendant son
voyage et jusqu'à son retour à Médine.
Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "Je m'avançai monté sur une ânesse à
l'époque où je m'approchai de l'âge de la puberté. A ce moment, l'Envoyé de Dieu (paix et
bénédiction de Dieu sur lui) présidait la prière à Mina. Je passai alors devant un des rangs des
fidèles; et ayant lâché l'ânesse qui alla paître, je pris place dans le rang; et personne ne me
donna tort".