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La fête du Mawlid ; le CFCM lance un appel de paix

La fête du Mawlid 1442, commémorant la  naissance du prophète Muhammad (PBSL), correspond cette année à la nuit du 28 au 29 octobre 2020. Le CFCM lance à cette occasion et dans un contexte tendu après l’assassinat d’un professeur d’histoire  un appel de paix.

En effet, dans un communiqué publié sur son site, le CFCM émet un «  appel aux imams et enseignants pour opérer une révision profonde dans l’enseignement de la vie du Prophète Muhammad (PBSL) afin de mettre en valeur les aspects les plus représentatifs et les plus structurants de l’œuvre du prophète et de son message de Paix, d’Amour et de Miséricorde ».

Vu l’actualité tragique qu’a connue le France  avec l’assassinat «  lâche et abject » du professeur d’Histoire Samuel Paty, le CFCM souligne que l’évocation des caricatures dites « de Mahomet » pour justifier un crime ignoble, est une insulte à la mémoire du prophète et à son message. « Face à cela, nous devons réaffirmer avec force que rien, absolument rien, ne saurait justifier l’assassinat d’un Homme » ajoute-on.

Dans ce contexte et face aux dites « caricatures de Mahomet », le CFCM appelle les musulmans de France et d’ailleurs à suivre l’exemple de notre Prophète (PBSL) et à cesser de répondre ou de réagir à ce type d’expression, tout en affirmant « et à ceux qui souhaitent faire de la caricature un moyen de moquer les religions et leurs symboles, je leur rappelle qu’entre la liberté d’expression et la volonté d’offenser, il y a le devoir de responsabilité et de fraternité ».

Ainsi, le CFCM invite les musulmans à « accepter la critique de la religion musulmane et ses fondements dans le cadre d’un débat intellectuel et philosophique libres. Le Saint Coran a lui même relaté ce type de débats en citant fidèlement les arguments des contradicteurs et en répondant aux critiques sans jamais appeler à violenter ceux qui les émettent ».

En conclusion, le CFM réitère son appel « aux fidèles et aux responsables musulmans à la plus grande vigilance dans le contexte sanitaire et face à la menace terroriste. En concertation avec les pouvoirs publics locaux, les mesures nécessaires à la sécurisation des rencontres et des manifestations spirituelles de cette fête devront être mises en place ».

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