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La fondation islam de France aura un nouveau président

La fondation de l’islam de France (FIF) est à l’heure du renouvellement de sa présidence. Repoussée pas moins de quatre fois depuis décembre 2020, la réunion du conseil d’administration devrait se tenir aujourd’hui dans l’après-midi.  

Selon le Monde, l’islamologue, producteur de l’émission «Questions d’islam» sur France Culture, Ghaleb Bencheikh  se propose candidat à sa propre succession, face à Sadek Beloucif, président du Conseil d’orientation de la FIF et chef du service d’anesthésie-réanimation de l’«hôpital franco-musulman» Avicenne de Bobigny.

L’actuelle bataille pour la présidence n’est pas qu’interne. En fait, Beloucif est le candidat promu par la Grande mosquée de Paris (GMP), sous obédience algérienne. Son recteur, le médiatique Chems-Eddine Hafiz ; qui se présente comme le chef de file musulman de la lutte contre l’islamisme ; mène une active campagne de lobbying pour son poulain.

Quitte à agacer désormais dans les couloirs du pouvoir… L’activisme d’Hafiz a suscité, en retour, l’hostilité de poids lourds au conseil d’administration de la FIF ; en particulier celle de Mohammed Moussaoui, le président (d’origine marocaine) du Conseil français du culte musulman (CFCM).

Dans ce duel, L’Opinion précise que Ghaleb Bencheikh présente un projet axé sur la jeunesse notamment les quartiers sensibles pour les sortir du prosélytisme de certains extrémistes. Son rival  Sadek Beloucif, lui, milite pour la recréation de liens plus forts avec les représentants des autres instances de l’islam de France. C’est ce qui selon lui aidera le FIF doit avancer, ainsi qu’en renforçant ; sa capacité de collecte de don pour financer ses projets.

Libération fait savoir que La guerre de tranchées dure depuis plusieurs mois, paralysant l’élection du président de la FIF. Le gouvernement a, lui, longuement tergiversé. Jusqu’à ces dernières heures, il était impossible de savoir vers lequel des deux candidats pencherait la balance.

A moins qu’une troisième voie ne surgisse lors du scrutin qui a lieu jeudi après-midi. Car, au final, l’exécutif va trancher et choisir le (nouveau ?) président ; de la fondation grâce aux voix dont il dispose au conseil d’administration. Y siègent des représentants de l’Education nationale, du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Culture. A ces voix s’ajouteront celles des entreprises publiques, fondatrices de la FIF.

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