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La France en guerre contre le terrorisme islamique

Le ministre l’Intérieur et des cultes, Gérald Darmanin, a déclaré aujourd’hui que la France était «en guerre contre le terrorisme islamique», deux jours après l’attaque au couteau à proximité des anciens bureaux de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. L’attaque a grièvement blessé deux personnes travaillant dans une agence de production .

«Le ministre de l’Intérieur est là pour rappeler aux Français la réalité. Nous sommes dans une situation très critique, nous sommes dans une guerre contre le terrorisme islamique et nous l’avons peut-être un peu oublié », a-t-il déclaré aux journalistes lors d’une visite à la synagogue de Boulogne-Billancourt près de Paris pour la fête juive de Yom Kippour .

Darmanin a rappelé que «32 attentats» ont été évités en France ces trois dernières années. «C’est presque un par mois», a-t-il souligné.

“J’ai demandé au chef de la police de Paris de renforcer la sécurité dans un certain nombre de lieux, y compris ceux qui peuvent être symboliques”, a déclaré le ministre dans un communiqué.

«Les juifs en particulier sont la cible d’attaques islamistes», a-t-il dit, faisant référence à «774 lieux (écoles, synagogues) qui sont protégés», avec plus de 7 000 policiers et militaires mobilisés aujourd’hui pour Yom Kippour.

Le principal suspect de l’attaque devant les anciens bureaux de Charlie Hebdo a «avoué son acte» samedi, admettant que sa cible était le journal satirique hebdomadaire, qui a récemment republié les caricatures du Prophète Mohammad (Paix sur Lui), selon des sources proches des enquêtes. Youssef, le présumé deuxième suspects a été relâché par la Police tard dans la soirée de vendredi.

L’homme d’origine pakistanaise pensait que l’endroit qu’il visait était toujours les bureaux de Charlie Hebdo, selon la même source.

Le retrait de Charlie Hebdo, qui a déménagé dans un endroit secret il y a quatre ans, est à nouveau menacé après que le journal satirique a republié les caricatures de Mohammed le 2 septembre au début du procès sanglant contre les complices de l’attaque sanguinaire de 2015 contre son équipe éditoriale.

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