Après la scission entre le CFCM et la Grande mosquée de Paris et trois autres fédérations. Ces dernières ont installé dimanche dernier leur Conseil National des Imams. Malgré cette scission, les décideurs rappellent que c’est le début d’un travail qu’ils souhaitent collégial, pluriel et normatif afin de renforcer l’installation du culte musulman au sein de la République. Les instances du CNI demeurent ouvertes à toute fédération musulmane et à tout imam qui accepteraient de respecter les dispositions statuaires.
Selon le communique du CNI fraichement créé “Le Conseil National des Imams (CNI) a été installé ce dimanche 21 novembre 2021 lors d’une assemblée générale constitutive. Cette assemblée générale a adopté les statuts du CNI et, conformément à ces derniers, a élu son conseil d’administration.
Celui-ci a procédé à l’élection du bureau du CNI, comme suit : Monsieur Amadou Ba, président Monsieur Khaled Larbi, vice-président ; Monsieur Abdallah Assafiri, vice-président ; Madame Myriam Berkane, secrétaire générale et trésorière ; Monsieur Arbi Bicheri, membre ; Monsieur Abd-al-Wadoud Gouraud, membre.
Lors de l’assemblée générale, le CNI a par ailleurs mis en place différentes commissions qui permettront d’assurer l’ensemble de ses missions : Commission des agréments ; du code déontologique ; de la formation continue ; du dialogue interreligieux ; des relations extérieures ; de la production du discours ; sociale et famille ; Commission science et société ; Commission aumônerie.
L’organisation et les objectifs du Conseil National des Imams, ainsi que ses premières résolutions adoptées au cours de l’assemblée de constitution, ont été présentés lors des premières Assises des imams de France, qui ont rassemblé, le dimanche 21 novembre après-midi, plus de 400 imams et mourchidates venus de toute la France.” Conclu Khalil BA, le président du Conseil National des Imams.
