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L’élection « douteuse » de Chems-eddine Hafiz

Le 11 janvier dernier, Chems-Eddine Hafiz avait été élu recteur de la grande mosquée de Paris, en remplacement de Dalil Boubakeur qui avait démissionné. Si l’élection a été présenté comme unanime, il demeure des faits et des échos qui démontrent tout le contraire.

En effet, selon plusieurs rapports de presse l’élection de Chems-Eddine Hafiz a été un coup de force balayant « toutes les pratiques démocratiques ». Certains témoins signalent « les failles juridiques multiples  de cette succession » tout en faisant remarquer que Hafiz a été pendant des années le responsable du comité de soutien de Bouteflika. Ce qui en d’autres termes signifie que le nouveau recteur a cautionné une autocratie.

Face à son élection jugée comme « un hold-up » en janvier dernier, des actions de protestations ont été menées par les fidèles de la grande mosquée de Paris qui ont organisé un grand rassemblement devant la mosquée le vendredi 24 janvier dernier sous le cri « sauvons notre Mosquée de Paris ! ».  

Par ailleurs, Louisa Mameri, l’ex directrice des affaires sociales et humanitaires de la GMP avait dénoncé et  réagi à cette élection « irrégulière et illégitime » de Chems-Eddine Hafiz.

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