Le quotidien français « Le Parisien » a fait une enquête cette semaine sur les exorcistes religieux qui activent en Ile de France. Le média français dévoile des extraits d’une enquête commandée par la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.
En effet, selon la même source, La « Rokya » ou la « Hijama » sont des pratiques qui sont devenus très répondus en France et notamment dans la région de l’ile de France ce qu’a fait que les autorités suivent de près les exorcistes qui profitent de ses pratiques pour racketter les gens.
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) s’y intéresse de très près. D’ailleurs, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) les pointe du doigt dans un rapport, surtout que ces personnes qui font la « hijama » ou la « rokya » ne sont même pas qualifiées et profitent de la détresse des individus pour « ramasser » de l’argent, comme a indiqué le docteur en sciences politiques, chercheur au CNRS et auteur du rapport « Nouvelles dérives sectaires sous couvert de pratiques rigoristes en islam. Certaines pratiques déviantes portées par des actions religieuses aux agissements douteux ».
Tout savoir sur la hijama.
Le docteur Ainine a expliqué dans les colonnes du « Parisien » que plusieurs cabinets ont ouvert au niveau de l’ile de France ces dernières années « profitent de l’attrait exercé par cette offre thérapeutique médico-spirituelle en proposant des formules qui, en plus d’être le plus souvent en rupture avec les rituels traditionnels de l’islam en la matière, recèlent des pratiques déviantes qui relève du pénal ».
Bilel Ainine évoque « un aspect mercantile » qui, « dans de nombreux cas, flirte avec le racket », et des dizaines de victimes escroquées chaque année, alors que les séances se monnayeraient entre 50 et 100 euros généralement, avec un paiement en liquide.
Le quotidien français a révélé qu’il existe même des centres de formation dans des hôtels pour apprendre aux gens à exercer ce métier de l’exorcisme car ils rapportent beaucoup d’argent. C’est dans cette optique la formation coûtera entre 500 et 1000 € pour les personnes intéressés. A la fin, ils se font attribuer un faux « certificat de praticien » !.
Selon, Anne Josse, la secrétaire générale de la Miviludes, qui s’est exprimé à ce quotidien « les dérives se multiplient et peu de victimes osent porter plainte, alors que ces pratiques tendent à se banaliser en raison d’un regain d’intérêt pour les rituels magico-religieux et d’une forte demande du public ».
Il est utile de rappeler que la « Rokya » qui est une pratique très connue en islam et une forme d’automédication chez les possédés et les ensorcelés pour chasser le « Jinn », alors que la « Hijama » appelé scientifiquement « Cupping – Therapy» est la médecine des ventouses qui est devenu très répondus ses derrières années non- pas uniquement chez les musulmans mais dans d’autres pays également non- musulmans, notamment chez les sportifs.
