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foi musulmane

La tolérance de l’Islam vue par les occidentaux

On ne connait une religion ,qu’à travers ses écritures et son interprétation par des érudits consciencieux et dignes de confiance qui le délivrent clairement et objectivement. Le simple croyant ou intellectuel n’a aucun droit de stigmatiser une religion ou une population par sa seule pensée, immense soit-elle.

Quand on est victime de l’omniscience intellectuelle. Quand nous avons l’impression que nous connaissons une religion mieux que ses savants, c’est l’incompréhension, la discorde, la dissension, la méfiance, le dégoût, la haine, l’hostilité et l’inimitié qui se produiront, entraînant ainsi des conséquences fâcheuses sur la société.

De nombreuses questions se posent quant à savoir si l’islam promeut la tolérance. L’islam est-il une religion de tolérance ? Favorise-t-elle le sectarisme religieux ? Est-elle une religion de terrorisme ?

La vision de l’islam

L’accent mis par l’islam sur l’éducation, forme méthodologiquement ses adhérents à être extrêmement tolérants dans leur comportement envers les personnes d’autres religions et civilisations. Dieu dit “Appelle à la Voie de ton Seigneur avec sagesse et par de persuasives exhortations. Sois modéré dans ta discussion avec eux.” (Sourate Ennahl – 16 :125)

La liberté est pratiquée sans entraves ou obstacles. Les chrétiens et juifs de Médine, ont vécu sans problèmes avec les musulmans. Chacun sa religion comme le rappelle le Coran “À vous votre religion, et à moi la mienne”.

Le Prophète rendait également visite à son voisin juif, prenait des nouvelles de tout le monde, sans distinctions d’origine ou de religion.

En conséquence, l’islam soutient la réitération de la règle d’or en traitant les autres comme nous voudrions être traités. Comme les musulmans d’occident aspirent à vivre leur religion tranquillement, ils ont le devoir de laisser les autres religions vivre la leur sans peur aucune (comme en Egypte ou au Liban).

La tolérance est un commandement dans l’Islam, et elle pousse les autres à faire de même. Le Coran nous enseigne que “Dieu ne vous défend pas d’être bons et équitables envers ceux qui ne vous attaquent pas à cause de votre religion et qui ne vous expulsent pas de vos foyers”. (60:6)

Omar un exemple de tolérance

Selon l’Islam, Dieu a créé les humains égaux. Le messager de Dieu rappelait à ses compagnons ce principe : “Sachez qu’il n’y a aucune différence entre un arabe et un non arabe. Il n’y a pas de différence non plus entre un blanc et un noir, si ce n’est par la piété”. [8]

Pour assurer une coexistence durable, la diversité de couleur, de langue et de religion doit être développée de manière à éviter la discorde, tout en promouvant la reconnaissance mutuelle, la confiance, la compréhension, le respect et l’amour.

Par ailleurs, les différences de race, de caste, de sexe, de couleur et de religion ne doivent pas être traitées de manière à encourager la violence ou à perturber la coexistence pacifique entre de nombreuses ethnies.

Lorsque le calife Omar, proche compagnon du Prophète Mohammed, a visité la sainte mosquée d’Al Qods à Jérusalem, il a promis la tolérance de l’islam. Il a promis la paix et la protection pour les habitants de la terre sainte, leurs possessions, les églises, les crucifix, les adhérents de leur foi, et tous ceux associés à leur foi.

Aussi, leurs églises ne seront pas occupées, envahies, détruites ou partagées, et leurs territoires ne seront ni réduits ni modifiés. Rien ne sera retiré de force de leurs églises ou de leurs propriétés. Ils ne seront pas forcés de changer d’avis sur leur foi. Ils ne seront en aucun cas lésés.

Ces occidentaux charmés par la tolérance musulmane

Adam Mitz cite la tolérance de l’islam envers les autres, affirmant qu’il n’érige aucune barrière empêchant les non-musulmans d’exercer la profession de leur choix.

La plupart des non-musulmans dans les pays islamiques ont en effet, travaillé comme hommes d’affaires, commerçants, médecins et autres professions qui maximisent les revenus.

En Syrie, la plupart des changeurs de monnaie étaient juifs, tandis que les médecins et les écrivains étaient chrétiens. À Bagdad, un dirigeant chrétien a servi de consultant médical au calife, tandis que les dirigeants juifs s’occupaient de lui [1].

Selon Gustave Le Bon, les premiers califes traitaient les peuples de Syrie, d’Égypte, d’Espagne et de tous les autres pays qu’ils conquéraient avec respect, leur permettant de suivre leurs propres lois, règles et croyances [5].

Arthur Gray Leonard a avoué que Mohammad (psl) était un grand penseur progressiste qui n’a jamais approuvé la violence dans la religion [2].

Selon Laura Veccia, il n’est pas exagéré de dire que l’islam a non seulement inspiré les musulmans à embrasser et à pratiquer la tolérance, mais qu’il a également été considéré comme un édit théologique inséparable [3].

De Lacy O’ Leary a commenté: “L’histoire montre clairement, cependant, que la légende des musulmans fanatiques balayant le monde et forçant l’islam à la pointe d’une épée sur les races conquises est l’un des mythes les plus fantastiquement absurdes que les historiens aient jamais répété » [4].

Selon Wells, l’islam a fourni une civilisation jusque-là inconnue, exempte d’exploitation, de violence et d’intolérance. Il note que l’islam s’est répandu et a conquis le monde parce qu’il a inventé le meilleur système socio-politique, offrant le système le plus complet et le plus pur, dépassant même les restrictions de temps et d’espace [6].

Wolras Herman déclare que le haut niveau de tolérance des musulmans a attiré son attention lorsqu’il a étudié l’histoire médiévale. Il a dit qu’il avait étudié l’histoire chrétienne du monde islamique. Selon lui, il décrivait systématiquement les musulmans comme étant gentils, humbles, non violents, non coercitifs, très flexibles et adaptables [7].

Selon Robertson, les disciples de Mahomet sont les seules personnes qui ont authentiquement, fidèlement et constamment vécu une combinaison d’opinions religieuses fermes et d’une tolérance remarquable et exceptionnelle envers les autres [7].

D’après Cant Henry De Castro, lorsque la domination islamique est arrivée en Orient, elle ne s’est pas opposée ni n’a imposé d’obstacles au christianisme. Rome était libre dans ses communications avec les évêchés qui avaient succombé à l’autorité musulmane [7].

Afin de mettre en pratique cette tolérance dans nos sociétés, il faut, en plus de l’enseignement des bases de la foi musulmane, mettre l’accent sur ces aspects de vie commune et l’art du vivre ensemble.

[1] Adam Mitz, Trans. Mohammad Abd al-Hadi Abu Zayd, al-Hadarah al-Islamiyyah fi al Qarn al-Rabi al-Hijri, (Liban : Dar al-Kitab al-Arabi, quatrième édition, 1974), 86.

[2] A.G. Léonard, “L’Islam, sa valeur morale et spirituelle : Une étude rationnelle et psychologique” ; avec une préface de Syed Ameer Ali, (Londres, Luzac, 1909), 72

[3] Laura Veccia Vaglieri, “An Interpretation of Islam”, Trans. Aldo Caselli, (Zurich : Fondation islamique, 1957), 26

[4] De Lacy O’Leary, « L’islam à la croisée des chemins », Londres, 1925, 8

[5] Gustave Le Bon, “Hadarat al-‘ arabe”, trad. ᶜAdil Jaitar, (n. p. Maktabat al-Isrā’, 1974), 134

[6] H.G. Wells, “Outline of History”, (Londres: New York Macmillan, 1ère édition, 1974), 271–2, 211

[7] Hani al-Mubarak et Shawqi Abu al-Khalil, “al-Islam wa al-Tafahum wa al-Taayish bayn al-Shuub”, (Damas : Dar al-Fikr al-Muasir ; 1ère édition, 1974), 40

[8] Rapporté par Ahmad dans son Mousnad n°23489 et authentifié par Sheikh Albani

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