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CFCM : la grande mosquée de Paris et 3 fédérations se retirent

Le Conseil Français du Culte Musulman connait de nouvelles dissensions. Quatre fédérations dont celle de de la Grande Mosquée de Paris, viennent de se retirer  du bureau exécutif de cette instance, principal interlocuteur des pouvoirs publics sur le culte musulman.

En effet, il s’agit de la Fédération de la Grande Mosquée de Paris, le Rassemblement des Musulmans de France, Musulmans de France et la Fédération Française des Associations Islamiques d’Afrique, des Comores et des Antilles (FFAIACA). Ces quatre  ont indiqué leur «retrait définitif du bureau exécutif du CFCM à compter de ce jour» mercredi.

Ces quatre fédérations mettent en cause la tenue d’une réunion hier  mercredi, organisée, selon elles ; «unilatéralement» par le président du CFCM Mohammed Moussaoui, pour désigner l’aumônier national des prisons. Elles évoquent une réunion «organisée en dépit du bon sens, de manière illégale et contre (leur) avis».

«Les fédérations fondatrices ont émis à Monsieur Mohammed Moussaoui à plusieurs reprises de fortes réserves ; sur cette initiative qui n’était en rien justifiée. Elles l’ont préalablement informé de leur refus de participer à cette réunion», souligne un communiqué.

«Ce coup de force malheureux et inacceptable met en péril le bon fonctionnement de l’instance représentative» ; fustigent les quatre fédérations de culte musulman, qui dénoncent ainsi une «attitude totalement illégale et irresponsable».

Le président du CFCM, Mohammed Moussaoui souligne  pour sa part avoir «respecté les règles statutaires». Selon lui, il lui est reproché d’avoir tenu cette réunion avec des membres des deux fédérations turques, le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF) ainsi que Millî Görüs (CIMG) qui ont refusé en janvier de signer la «Charte des principes pour l’islam de France».

Les quatre fédérations protestataires «demandent que toutes les réunions du bureau exécutif soient suspendues ; jusqu’à nouvel ordre, jusqu’à ce que les fédérations non-signataires paraphent le texte», a ajouté Mohammed Moussaoui. «Mais on ne peut accepter de paralyser le CFCM» en attendant une signature incertaine, a-t-il dit.

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