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Plus de peine de flagellation en Arabie Saoudite

L’Arabie saoudite a supprimé la flagellation de son système pénal pour « se conformer aux normes internationales des droits humains (contre) les châtiments corporels ». C’est ce qu’a annoncé un document de la Cour suprême consulté samedi 25 avril par l’Agence France-Presse.

Dans ce document, il est indiqué que « la Cour suprême a décidé en avril de supprimer la flagellation parmi les peines que peuvent décider les juges » et que cette mesure est prise dans le cadre « des réformes et avancées réalisées en matière de droits humains » sous la supervision du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS). La flagellation était un châtiment physique jusque-là infligé dans le cadre de certaines condamnations, pour meurtre ou adultère notamment.

Désormais les magistrats devront opter pour l’emprisonnement et/ou des amendes ainsi que des peines alternatives telles que les travaux d’intérêt général.

Le royaume ultraconservateur est régulièrement accusé de violations des droits de l’homme par les ONG. Le cas le plus récent ayant souffert de cette sentence est le blogueur Raif Badawi. Défenseur de la liberté d’expression, il avait été condamné, en 2014, à recevoir 1 000 coups de fouet et à dix ans de prison pour « insulte » à l’islam. En 2015, il avait obtenu le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit, décerné par le Parlement européen qui avait appelé à sa libération « immédiate ». 

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