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Sondage Ifop : 69% des français dénoncent une haine envers les musulmans

Selon un sondage réalisé par l’IFOP, une majorité des Français estime qu’une haine s’est répandue contre les musulmans mais pour deux personnes sur cinq, il y a trop de musulmans en France.

En effet, un sondage Ifop commandé par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et SOS Racisme avec France Télévisions et rapporté par le JDD ; a été mené les 4 et 5 mars auprès d’un échantillon représentatif de 1 012 personnes âgées de 18 ans et plus.

Selon 77 % des sondés, il y a un danger de développement du racisme aujourd’hui en France.

Cette étude montre que près de la moitié des Français se disent préoccupés par l’antisémitisme (54%) ; le racisme contre les musulmans (50%), contre les Noirs (50%) ou contre les Asiatiques (41%). Et si la tolérance varie selon les catégories ; elle progresse par rapport à 1984, quand la même étude avait été réalisée pour ­L’Humanité Dimanche. C’était l’époque de la création d’associations comme SOS Racisme et de la première percée du FN aux élections européennes. La propension à se sentir “gêné” si ses voisins sont arabes, noirs, juifs ou asiatiques ; a reculé et touche aujourd’hui ­respectivement 26%, 13%, 7% et 6% des sondés.

Cependant, l’étude montre que certaines catégories de personnes sont « trop nombreuses en France », selon les répondants. C’est ainsi le cas pour les Roms (50 %), les musulmans (43 %), les Maghrébins (43 %), les étrangers en général (40 %), les Noirs (23 %), les Asiatiques (12 %), les catholiques (9 %), les juifs (8 %), les protestants (7 %).

Pour lutter contre les formes de racisme, l’étude questionne sur la confiance dans les institutions. Quant à la majorité, (62 %) c’est l’Éducation nationale qui serait le meilleur rempart à la haine envers les autres. Pour 53 % des personnes interrogées ce sont les forces de l’ordre ou les associations antiracistes. Concernant la justice, ils ne sont que 49 % à avoir confiance et 41 % pour le pouvoir exécutif. Ils sont par ailleurs 27 % à croire dans les médias pour lutter contre les discriminations et 17 % ; pour les réseaux sociaux.

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