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Stigmatisation des musulmans ; Emmanuel Macron répond aux accusation du Financial Times

Accusé par le Financial Times de « stigmatisé les français musulmans » le Président de la république, Emmanuel Macron a adressé une mise au point au quotidien Britannique pour mettre les choses au clair.

En effet, dans une longue lettre à la rédaction, publiée aussi sur le site de l’Elysée, le président de la République s’indigne d’un article où il se dit « accusé de stigmatiser, à des fins électorales, les Français musulmans ; pire, d’entretenir un climat de peur et de suspicion à leur égard ».

Le chef de l’Etat considère que ses propos ont été déformés : « je ne laisserai personne affirmer que la France, son Etat, cultive le racisme vis-à-vis des musulmans ».  

Emmanuel Macron a ainsi expliqué que sa lutte contre le « séparatisme islamiste » n’est pas un combat contre l’islam.

Après avoir rappelé la série d’attentats qui ont frappé la France depuis la tuerie de « Charlie Hebdo » en 2015 et ont fait 300 morts, Emmanuel Macron fait savoir que la France est attaquée pour ses valeurs, la laïcité, la liberté d’expression et qu’elle « ne cédera rien ».

Il expose aussi en détail les cas de « séparatisme » islamiste, selon lui « terreau des vocations terroristes ». Il cite ainsi « des centaines d’individus radicalisés dont on craint, à tout moment, qu’ils prennent un couteau et aillent tuer des Français ».

« Dans certains quartiers autant que sur internet, des groupes liés à l’islam radical enseignent aux enfants de France la haine de la République, appellent à ne pas respecter les lois» a-t-il ajouté.

 « Vous ne me croyez pas ? Relisez les échanges, les appels à la haine diffusés au nom d’un islam dévoyé, sur les réseaux sociaux qui ont finalement abouti à la mort du professeur Samuel Paty il y a quelques jours. Allez visiter les quartiers où des petites filles de 3 ou 4 ans portent le voile intégral » et « élevées dans un projet de haine des valeurs de la France », lance-t-il.

« C’est contre cela que la France entend aujourd’hui lutter » mais « jamais contre l’islam ». « Contre l’obscurantisme, le fanatisme, l’extrémisme violent. Jamais contre une religion. Nous disons : “pas chez nous !” », Ajoute-t-il.

« C’est notre droit le plus strict de nation souveraine », « nous n’avons pas besoin que des articles de journaux cherchent à nous diviser », écrit-il. « Ne cultivons donc pas l’ignorance, en déformant les propos d’un chef d’Etat. Nous ne savons que trop là où cela peut nous mener. »

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