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Trump désigne un Marocain pour diriger « War speed » devant trouver un vaccin contre le covid-19

Aux États-Unis, comme ailleurs dans le monde, la course pour trouver un vaccin contre le Covid-19 se poursuit. Ainsi c’est, Moncef Slaoui, un musulman africain au long parcours qui a été choisi par le président américain, Donald Trump, comme directeur scientifique de l’opération « Warp Speed », devant coordonner et accélérer la recherche d’un vaccin au covid-19 à trouver avant la fin de l’année.

En effet, cet homme s’appelle Moncef Slaoui et est docteur en immunologie belgo-marocain. Il a été présenté par Donald Trump à la presse depuis la Maison-Blanche. L’objectif de la mission est clair: fournir 100 millions doses en novembre (date des présidentielles américaines), 200 millions en décembre et 300 millions d’ici janvier. Une mission ambitieuse, mais réaliste, selon le docteur Moncef Slaoui : « Monsieur le président, j’ai récemment vu les premiers résultats d’une étude clinique sur un vaccin. Grâce à ces données, je suis encore plus confiant dans le fait qu’on pourra délivrer quelques millions de doses de vaccins d’ici fin 2020 ».

Qui est Moncef Slaoui ?

Né en 1959 à Agadir (Maroc, à 600 km au sud de la capitale), Moncef Slaoui a eu son bac à en 1976 à l’âge de 17 ans a avant de s’envoler en Europe pour des études de médecine, précisément en France puis en Belgique. Il fait ses études à Bruxelles en immunologie et biologie moléculaire. Et réalise un post-doctorat dans plusieurs universités américaines.  D’abord enseignant en Belgique, il rejoint de grands groupes pharmaceutiques  tels que le Smithkline Rit (ancêtre de GSK bio, à Rixensart) où il développe des vaccins viraux et devient même numéro 2 de l’un d’eux.

En 2016, le magazine Fortune le classe parmi les 50 personnalités qui changent le monde. Moncef Slaoui a notamment participé au développement de vaccins contre la gastro-entérite infantile et le cancer du col de l’utérus.

Même s’il reconnait que sa tache est rude, l’ex numéro 2 du géant pharmaceutique GSK se dit optimiste pour réussir sa mission afin de trouver un « bon vaccin » car il assure qu’il n’aurait jamais accepté s’il n’était pas sûr de réussir.

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