L’imam de Drancy et président de la conférence des imams de France, Hassen Chalghoumi est au cœur de la tempête. Une pétition vient d’être lancée contre lui.
En effet, c’est le média « Marianne » qui a révélé cette information. La pétition circulait déjà depuis plusieurs années et qui vient d’être réactivée avec un objectif de 50 000 signatures. Cette dernière sous le titre « Pour que Hassen Chalghoumi ne soit plus le porte-parole des musulmans de France » a été dernièrement signé et relayé par Bariza Khiari, membre du bureau exécutif de LREM, ex vice-présidente du Sénat, surnommé la « Madame islam » d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de 2017.
Contacté par Marianne, Bariza Khiari, a expliqué son choix de signer ce texte alors que l’imam dénonce depuis 15 ans l’islamisme et l’antisémitisme. « On n’en peut plus de voir ce type sur tous les plateaux, on n’en peut plus ! C’est un repoussoir ! Ras le bol ! On ne voit plus que lui ! On ne manque pourtant pas de jeunes islamologues éclairés ! On en a marre, c’est tout ! C’est ce que j’ai dit hier à mes amis du projet Aladin et à Eric de Rothschild, nous ne voulons pas être représentés par lui… ».
Cette réactivation de la pétition qui a été lancé il y a 6 ans suscite de nombreuses question et interprétations.
Pour rappel, Hassen Chalghoumi avait été la cible de violentes critiques de la part des membres du collectif Cheikh Yassine et par le CCIF. Deux associations dont la dissolution a été ordonnée par le gouvernement après l’attentat de Conflans. Il vit actuellement sous protection policière après avoir reçu des menaces de mort.
